vendredi 13 juin 2025

8925 - un succès japonais...

Les porte-avions Belleau Wood (à gauche) et Franklin, victimes de kamikazes, 30 octobre 1944
... et le 26 octobre, les porte-avions d’escorte Sangamon, Suwannee, Santee et Kalinin Bay ont à leur tour été touchés par des kamikazes !

En deux jours, la poignée de pilotes de l’amiral Onishi a donc réussi à couler un porte-avions d’escorte et à en endommager six de plus, en même temps qu’une trentaine d’autres bâtiments !

Et encouragés par cette réussite, les dits kamikazes ont encore frappé des dizaines d’autres navires dans les semaines suivantes, en ce compris plusieurs porte-avions lourds, comme le Franklin (30 octobre), le Lexington (5 novembre) ou encore l’Essex et l’Intrepid (25 novembre)

Onishi avait raison : les résultats sont bien meilleurs une fois la survie de l’avion et de son pilote carrément soustraite de l’équation !

D’autant que le but des opérations kamikazes n’est pas seulement de détruire ou du moins d’endommager le plus de navires américains possible : il vise aussi, et peut-être surtout, à créer une telle commotion au sein de l’opinion publique américaine qu’elle poussera cette dernière à exiger de son gouvernement qu’il recherche au plus vite une paix négociée avec le Japon, et qu’il renonce en particulier à cette "Capitulation sans condition" sans cesse martelée par Roosevelt depuis la Conférence de Casablanca, en janvier 1943...


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