8926 - ... très relatif

Le pont arrière du porte-avions Bumker Hill après un attaque kamikaze, juin 1945

... reste qu’en dehors de leur impact sur l’imaginaire, les kamikazes n'occasionnent malgré tout pas assez de dégâts pour changer radicalement le cours des événements !

 

Il faut dire qu'en cet automne 1944, l'industrie de guerre américaine est quant à elle en mesure de remplacer les navires plus rapidement que les Japonais ne réussissent à les couler (!)

 

De plus, et pour ne rien arranger, diverses mesures de prévention vont, dans les semaines puis les mois suivants, singulièrement compliquer la tâche des kamikazes et, par voie de conséquence, en réduire l'efficacité.

 

Loin en avant de la flotte, de plus en plus de destroyers vont par exemple jouer le rôle de piquet-radar, et ainsi donner l'alerte longtemps à l'avance, tandis que des dizaines de chasseurs se relayeront en permanence dans le ciel, afin de tailler en pièces tout assaillant éventuel.

Et comme les porte-avions sont de loin les cibles privilégiées, ceux-ci se verront protégés par un nombre de plus en plus important de destroyers, de croiseurs et aussi de cuirassés qui, grâce à leurs dimensions et leur épais blindage, pourront accueillir un nombre véritablement effarant de canons anti-aériens de tout calibre, et aussi encaisser l’impact direct d’avions japonais sans subir eux-mêmes de gros dommages...