![]() |
Un kamikaze, sur le point de s'écraser sur le porte-avions Essex, 25 novembre 1944 |
… les kamikazes ! Voilà bien le problème actuel des Américains et, bientôt, des Britanniques !
Tout a commencé ici-même, aux Philippines, en octobre 1944, lorsque le vice-amiral Takijiro Onishi, tout juste nommé commandant des forces aériennes de l’archipel, s’est rendu compte que celles-ci avaient en pratique... cessé d'exister, puisque n’alignant guère que 200 à 300 avions au total, c.-à-d... à peine le cinquième de ce que les Américains sont eux-mêmes susceptibles de lancer à la reconquête des Philippines !
Pour le bombardement, ne demeuraient en effet en état de vol qu'une soixantaine de bimoteurs qui, en raison de leur détestable habitude de s'enflammer à la moindre rafale, ne pouvaient représenter la moindre menace pour la 3ème Flotte américaine.
Et la situation n'était pas plus reluisante au niveau de la chasse, où l'appareil le plus courant - encore qu'en nombre dramatiquement insuffisant - demeurait le vieux Mitsubishi A6M Zéro, soit un engin aujourd’hui irrémédiablement périmé, et dont certains exemplaires dataient même de 1941 !
Avec d'aussi pauvres moyens, Onishi n’a pas tardé à en conclure que le seul espoir d’obtenir le moindre résultat militaire significatif était encore de faire fi de toute idée de survie des avions et des pilotes, et donc d’employer les uns et les autres comme... armes-suicide à usage unique !
"Lorsque les jeunes pilotes sont au sol, ils se font bombarder", a-t-il soutenu. "Lorsqu'ils sont en l'air, ils se font descendre. C'est triste, trop triste. Laisser ces jeunes hommes mourir merveilleusement, c'est ce qu'est [les Opérations] Tokko. Offrir une mort merveilleuse, c'est faire preuve de sympathie" [envers eux]
Et lors d'une réunion décisive tenue à l’aérodrome de Clark Field, le 19 octobre, ses commandants d'escadrille n'ont eux aussi d'autre choix que de se rendre à ses arguments, et donc de décider que leurs avions - et bien entendu leurs pilotes - se précipiteront sur les forces américaines à la première occasion qui se présenterait
Tout a commencé ici-même, aux Philippines, en octobre 1944, lorsque le vice-amiral Takijiro Onishi, tout juste nommé commandant des forces aériennes de l’archipel, s’est rendu compte que celles-ci avaient en pratique... cessé d'exister, puisque n’alignant guère que 200 à 300 avions au total, c.-à-d... à peine le cinquième de ce que les Américains sont eux-mêmes susceptibles de lancer à la reconquête des Philippines !
Pour le bombardement, ne demeuraient en effet en état de vol qu'une soixantaine de bimoteurs qui, en raison de leur détestable habitude de s'enflammer à la moindre rafale, ne pouvaient représenter la moindre menace pour la 3ème Flotte américaine.
Et la situation n'était pas plus reluisante au niveau de la chasse, où l'appareil le plus courant - encore qu'en nombre dramatiquement insuffisant - demeurait le vieux Mitsubishi A6M Zéro, soit un engin aujourd’hui irrémédiablement périmé, et dont certains exemplaires dataient même de 1941 !
Avec d'aussi pauvres moyens, Onishi n’a pas tardé à en conclure que le seul espoir d’obtenir le moindre résultat militaire significatif était encore de faire fi de toute idée de survie des avions et des pilotes, et donc d’employer les uns et les autres comme... armes-suicide à usage unique !
"Lorsque les jeunes pilotes sont au sol, ils se font bombarder", a-t-il soutenu. "Lorsqu'ils sont en l'air, ils se font descendre. C'est triste, trop triste. Laisser ces jeunes hommes mourir merveilleusement, c'est ce qu'est [les Opérations] Tokko. Offrir une mort merveilleuse, c'est faire preuve de sympathie" [envers eux]
Et lors d'une réunion décisive tenue à l’aérodrome de Clark Field, le 19 octobre, ses commandants d'escadrille n'ont eux aussi d'autre choix que de se rendre à ses arguments, et donc de décider que leurs avions - et bien entendu leurs pilotes - se précipiteront sur les forces américaines à la première occasion qui se présenterait
Ce qui n'a pas tardé à arriver...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire