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Hellcat britannique, après son appontage sur l'Indomitable, 01 avril 1945 |
… Pearl Harbor, 04 décembre 1944
Et c’est bien pour parler des forces et faiblesses de la nouvelle British Pacific Fleet, et discuter de son rôle dans les opérations à venir que, le 04 décembre, l’amiral Fraser, qui a établi son Q.G. à Sydney (Australie) s’envole pour pour Pearl Harbor.
Pour les opérations dans le Pacifique, Fraser, nous l’avons vu, est hiérarchiquement subordonné à Nimitz qui, sans être aussi anglophobe que son chef, l’amiral King, ne se montre pas moins dubitatif quant aux possibilités réelles de la BPF, et en particulier quant à sa capacité à opérer sans le soutien logistique des américains.
La logistique ! Voilà bien l’éternel problème des Britanniques en Asie et dans le Pacifique depuis trois ans, et surtout ce qui subordonne tout ce qu’on peut faire et surtout ne pas faire !
"'A la fin de l’année, Fraser énonça sa politique opérationnelle dans un câble adressé à l’Amirauté. Son intention était de faire comme les Américains, et donc de maintenir indéfiniment sa flotte dans la zone opérationnelle. [Mais] cela impliquerait une utilisation bien plus soutenue de la flotte que tout ce qui avait été envisagé ou prévu lors de la préparation du train des équipages.
Cela impliquerait également la mise en place d'une base intermédiaire entre l'Australie et la zone opérationnelle, ainsi que la mise à disposition de moyens de ravitaillement en carburant et en approvisionnement en mer, avant cette base intermédiaire.
La taille du train des équipages, telle qu’elle avait été prévue, ne le permettait pas. Au lieu de la calculer en fonction de la flotte requise et des distances entre les bases, l'amiral Fraser allait donc devoir procéder à l’envers, et déterminer les forces pouvant être soutenues dans la zone avancée par le train existant, la flotte ne pouvant ensuite croître qu'au même rythme que le train lui-même » (1)
(1) Winton, op cit, pp 75-76
Et c’est bien pour parler des forces et faiblesses de la nouvelle British Pacific Fleet, et discuter de son rôle dans les opérations à venir que, le 04 décembre, l’amiral Fraser, qui a établi son Q.G. à Sydney (Australie) s’envole pour pour Pearl Harbor.
Pour les opérations dans le Pacifique, Fraser, nous l’avons vu, est hiérarchiquement subordonné à Nimitz qui, sans être aussi anglophobe que son chef, l’amiral King, ne se montre pas moins dubitatif quant aux possibilités réelles de la BPF, et en particulier quant à sa capacité à opérer sans le soutien logistique des américains.
La logistique ! Voilà bien l’éternel problème des Britanniques en Asie et dans le Pacifique depuis trois ans, et surtout ce qui subordonne tout ce qu’on peut faire et surtout ne pas faire !
"'A la fin de l’année, Fraser énonça sa politique opérationnelle dans un câble adressé à l’Amirauté. Son intention était de faire comme les Américains, et donc de maintenir indéfiniment sa flotte dans la zone opérationnelle. [Mais] cela impliquerait une utilisation bien plus soutenue de la flotte que tout ce qui avait été envisagé ou prévu lors de la préparation du train des équipages.
Cela impliquerait également la mise en place d'une base intermédiaire entre l'Australie et la zone opérationnelle, ainsi que la mise à disposition de moyens de ravitaillement en carburant et en approvisionnement en mer, avant cette base intermédiaire.
La taille du train des équipages, telle qu’elle avait été prévue, ne le permettait pas. Au lieu de la calculer en fonction de la flotte requise et des distances entre les bases, l'amiral Fraser allait donc devoir procéder à l’envers, et déterminer les forces pouvant être soutenues dans la zone avancée par le train existant, la flotte ne pouvant ensuite croître qu'au même rythme que le train lui-même » (1)
(1) Winton, op cit, pp 75-76
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