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| Avengers britanniques. Notez la tourelle arrière et le poste de mitrailleur sous le ventre |
… bombardier-torpilleur triplace, l’Avenger américain est en quelque sorte un Barracuda britannique… en mieux et surtout en beaucoup plus fiable.
Comme tous les Grumman de l’époque - cet avion tout sauf élégant - comme tous les Grumman de l’époque - encaisse en effet beaucoup mieux les coups que son équivalant britannique, grâce notamment à son gros moteur en étoile refroidi par air et de quelque 1 800 CV, et à sa conception globalement plus simple et plus robuste.
Capable d'emporter une torpille de 900 kg ou son équivalant en bombes, il dispose également pour sa défense d’une tourelle dorsale de 12,7mm et même d’un poste de tir ventral de 7,7mm toujours bienvenu mais dont le Barracuda est malheureusement dépourvu.
Largement préféré au Barracuda par les équipages britanniques, la Fleet Air Arm a donc commencé à reléguer ces derniers sur ses porte-avions légers à mesure que les Avenger américains devenaient disponibles pour ses porte-avions lourds.
Et l’ironie veut qu’en cette fin de 1944, la majorité des appareils qui équipent les porte-avions de la nouvelle British Pacific Fleet sont désormais… américains, ce qui peut certes blesser l’Honneur national mais s’avère en revanche mieux adapté aux réalités de la Guerre du Pacifique, facilite la coopération avec les unités de chasse ou de bombardement américaines, ainsi que l’approvisionnement en pièces de rechange, inévitable talon d'Achille de la formation britannique.
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