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| Le Barracuda : un appareil aussi étrange que disgracieux, et au repliage des ailes spectaculaire ! |
… dérivé du médiocre biplace de chasse-bombardement-reconnaissance Fulmar,… lui-même dérivé de l’encore plus médiocre - et à vrai dire pitoyable - bombardier triplace Battle, le Firefly doit son existence à la conviction, exprimée par la Fleet Air Arm avant-guerre, et longuement entretenue par la suite, selon laquelle un pilote de chasse, une fois au-dessus de l’océan, serait incapable de s’orienter et de retrouver son porte-avions sans l’aide d’un navigateur en place arrière.
Comme cela avait déjà été le cas avec le Fulmar, le Firefly issu de cette doctrine est donc un autre biplace dont les performances, sans être catastrophiques dans l’absolu, n’en sont pas moins notoirement inférieures, en particulier sur le plan de la vitesse et de la maniabilité, aux véritables chasseurs monoplaces, et évidemment aux bien plus légers et agiles chasseurs japonais, ce qui, en pratique, va donc le limiter aux attaques, à la bombe, à la roquette ou au canon, de cibles terrestres, ainsi qu’à la lutte anti-sous-marine.
Également construit par Fairey, principal fournisseur de la Fleet Air Arm, le Barracuda est quant à lui un bombardier en piqué et avion-torpilleur triplace à l’aspect aussi singulier que franchement disgracieux, dont le repliage des ailes est aussi complexe que spectaculaire, et qui en août 1944 - rappelons-nous - a acquis une certaine notoriété en tentant de s’en prendre, mais sans grand succès, au cuirassé Tirpitz mouillé dans le Kafjord (1)
Par rapport au Seafire et au Firefly, le Barracuda est sans doute le meilleur, ou du moins le moins mauvais des appareils embarqués britanniques dont dispose la British Pacific Fleet, qui se trouverait néanmoins en fâcheuse posture pour les opérations à venir si elle ne pouvait à présent compter sur l’aide de nombreux avions américains bien mieux adaptés aux opérations navales et aux contraintes de la Guerre du Pacifique…
(1) Saviez-vous que… Coulez le Tirpitz !
Comme cela avait déjà été le cas avec le Fulmar, le Firefly issu de cette doctrine est donc un autre biplace dont les performances, sans être catastrophiques dans l’absolu, n’en sont pas moins notoirement inférieures, en particulier sur le plan de la vitesse et de la maniabilité, aux véritables chasseurs monoplaces, et évidemment aux bien plus légers et agiles chasseurs japonais, ce qui, en pratique, va donc le limiter aux attaques, à la bombe, à la roquette ou au canon, de cibles terrestres, ainsi qu’à la lutte anti-sous-marine.
Également construit par Fairey, principal fournisseur de la Fleet Air Arm, le Barracuda est quant à lui un bombardier en piqué et avion-torpilleur triplace à l’aspect aussi singulier que franchement disgracieux, dont le repliage des ailes est aussi complexe que spectaculaire, et qui en août 1944 - rappelons-nous - a acquis une certaine notoriété en tentant de s’en prendre, mais sans grand succès, au cuirassé Tirpitz mouillé dans le Kafjord (1)
Par rapport au Seafire et au Firefly, le Barracuda est sans doute le meilleur, ou du moins le moins mauvais des appareils embarqués britanniques dont dispose la British Pacific Fleet, qui se trouverait néanmoins en fâcheuse posture pour les opérations à venir si elle ne pouvait à présent compter sur l’aide de nombreux avions américains bien mieux adaptés aux opérations navales et aux contraintes de la Guerre du Pacifique…
(1) Saviez-vous que… Coulez le Tirpitz !
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