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19 mars 1945 : le Franklin, en flammes après une attaque japonaise. Contre toute attente, il survivra |
… car si le blindage de pont confère assurément une bien meilleure protection aux Illustrious et Implacable britannique, il limite en revanche, à tonnage identique, le volume et surtout la hauteur du hangar à avions placé juste en-dessous, et donc le nombre d’appareils que les dits porte-avions sont en mesure d’emporter.
Là où les Essex et Ticonderoga américains sont chacun capables de transporter et de mettre en œuvre jusqu’à une centaine d’appareils, les porte-avions britanniques n’en emportent guère que 60 à 80 au maximum, c-à-d, en moyenne, 30% de moins, ce qui, inévitablement, se répercute sur leur force de frappe, mais aussi sur l’ampleur de la couverture aérienne que ceux-ci sont en mesure de tendre en permanence au-dessus du navire afin de le protéger contre une éventuelle attaque kamikaze.
Dit autrement, dans la conception de leurs bâtiments, dont ils savaient par avance qu’ils ne pourraient jamais les fabriquer en grand nombre, les architectes et ingénieurs britanniques ont privilégié la défense passive, sous la forme d’un blindage de pont, alors que leurs homologues américains, qui pouvaient quant à eux s’appuyer sur les capacités productives autrement supérieures de leurs industries et de leurs chantiers navals, ont plutôt opté pour la défense active, c-à-d l’emport du plus grand nombre d’appareils possible.
C’est en quelque sorte la version aéronavale de l’éternel dilemme entre la qualité et la quantité des armes.
Au-delà du débat technique entre partisans et adversaires de l’une ou l’autre de ces conceptions, le fait demeure néanmoins que si les porte-avions britanniques ne subiront jamais des dégâts importants jusqu’à la Capitulation japonaise, aucun des Essex ne sera quant à lui coulé, bien qu’ayant parfois subi, comme le Franklin, des dommages d’une ampleur inimaginable.
Refermons à présent la parenthèse…
Là où les Essex et Ticonderoga américains sont chacun capables de transporter et de mettre en œuvre jusqu’à une centaine d’appareils, les porte-avions britanniques n’en emportent guère que 60 à 80 au maximum, c-à-d, en moyenne, 30% de moins, ce qui, inévitablement, se répercute sur leur force de frappe, mais aussi sur l’ampleur de la couverture aérienne que ceux-ci sont en mesure de tendre en permanence au-dessus du navire afin de le protéger contre une éventuelle attaque kamikaze.
Dit autrement, dans la conception de leurs bâtiments, dont ils savaient par avance qu’ils ne pourraient jamais les fabriquer en grand nombre, les architectes et ingénieurs britanniques ont privilégié la défense passive, sous la forme d’un blindage de pont, alors que leurs homologues américains, qui pouvaient quant à eux s’appuyer sur les capacités productives autrement supérieures de leurs industries et de leurs chantiers navals, ont plutôt opté pour la défense active, c-à-d l’emport du plus grand nombre d’appareils possible.
C’est en quelque sorte la version aéronavale de l’éternel dilemme entre la qualité et la quantité des armes.
Au-delà du débat technique entre partisans et adversaires de l’une ou l’autre de ces conceptions, le fait demeure néanmoins que si les porte-avions britanniques ne subiront jamais des dégâts importants jusqu’à la Capitulation japonaise, aucun des Essex ne sera quant à lui coulé, bien qu’ayant parfois subi, comme le Franklin, des dommages d’une ampleur inimaginable.
Refermons à présent la parenthèse…
En fait , les ricains finiront eux aussi par adopter le pont blindé, pour leurs dernières séries de porte avions ...construits trop tard pour la guerre avec le japon...et de s'apercevoir qu'en fait , le pont blindé c'est parfait pour déjouer les bombardiers en piqué...mais pas les missiles genre exocet...
RépondreEffacerLe manque de capacité des porte avions anglais (prévus pour opérer dans de très mauvais climats, comme l'atlantique nord), vient aussi du fait qu'il se refusaient à transporter un supplément d'avions en pontée (hors hangar , par ailleurs compartimenté contre l'incendie)...quand ils adopteront la pratique américaine ...avec des avions américains, l'écart se réduira nettement
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