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Tchang, Roosevelt et Churchill, à la Conférence du Caire : chacun a son propre agenda... |
… 11 janvier 1944
En novembre 1943, à la Conférence du Caire - "Sextant" - les différents chefs d'état-major interarmées ont en effet convenu que l'effort principal contre le Japon devait se concentrer dans le Pacifique et sur deux théâtres d’opérations, à savoir le Pacifique Sud-Ouest, le long de l'axe Nouvelle-Guinée/Indes néerlandaises/Philippines, et le Pacifique Central, à travers les îles sous domination japonaise.
Le premier axe, sera confié au flamboyant général MacArthur, et dès lors souvent surnommé "Army", et le second au beaucoup plus discret amiral Nimitz, et tout aussi logiquement surnommé "Navy", ce qui, en pratique, ne laissera aux Britanniques, et au mieux, qu’un fort banal rôle de soutien... d’autant moins en mesure de satisfaire Churchill que ce dernier n’a d’yeux que pour un tout autre objectif !
"Le 11 janvier 1944, Churchill répondit aux chefs d'état-major en exprimant son profond désaccord tant sur le principe que sur les détails.
Lui-même avait toujours préconisé que le centre de gravité de la stratégie britannique en Extrême-Orient se situe dans l’Océan Indien, et intègre une avancée à travers la Birmanie jusqu'en Malaisie.
(…) Il existait certes d'excellentes raisons justifiant l'intervention d'une puissante force britannique lors des principales opérations contre le Japon dans le Pacifique, mais il était politiquement tout aussi important que les anciens territoires britanniques d'Asie du Sud-Est, et en particulier la péninsule malaise, soient reconquis par la [seule] force des armées britanniques.
Les îles isolées du Pacifique, quelle que soit leur importance stratégique, n'avaient [en effet] que peu de signification pour les populations d’Asie du Sud-Est occupées par les Japonais.
Autrement dit, les Japonais devaient non seulement être vaincus, mais surtout [leur] apparaître comme vaincus" (1)
(1) Winton, op cit, pp 31-32
En novembre 1943, à la Conférence du Caire - "Sextant" - les différents chefs d'état-major interarmées ont en effet convenu que l'effort principal contre le Japon devait se concentrer dans le Pacifique et sur deux théâtres d’opérations, à savoir le Pacifique Sud-Ouest, le long de l'axe Nouvelle-Guinée/Indes néerlandaises/Philippines, et le Pacifique Central, à travers les îles sous domination japonaise.
Le premier axe, sera confié au flamboyant général MacArthur, et dès lors souvent surnommé "Army", et le second au beaucoup plus discret amiral Nimitz, et tout aussi logiquement surnommé "Navy", ce qui, en pratique, ne laissera aux Britanniques, et au mieux, qu’un fort banal rôle de soutien... d’autant moins en mesure de satisfaire Churchill que ce dernier n’a d’yeux que pour un tout autre objectif !
"Le 11 janvier 1944, Churchill répondit aux chefs d'état-major en exprimant son profond désaccord tant sur le principe que sur les détails.
Lui-même avait toujours préconisé que le centre de gravité de la stratégie britannique en Extrême-Orient se situe dans l’Océan Indien, et intègre une avancée à travers la Birmanie jusqu'en Malaisie.
(…) Il existait certes d'excellentes raisons justifiant l'intervention d'une puissante force britannique lors des principales opérations contre le Japon dans le Pacifique, mais il était politiquement tout aussi important que les anciens territoires britanniques d'Asie du Sud-Est, et en particulier la péninsule malaise, soient reconquis par la [seule] force des armées britanniques.
Les îles isolées du Pacifique, quelle que soit leur importance stratégique, n'avaient [en effet] que peu de signification pour les populations d’Asie du Sud-Est occupées par les Japonais.
Autrement dit, les Japonais devaient non seulement être vaincus, mais surtout [leur] apparaître comme vaincus" (1)
(1) Winton, op cit, pp 31-32
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