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Porte-avions de la British Pacific Fleet, à l'ancre, en 1945 |
Dit autrement, la Royal Navy est donc condamnée à rien moins que l'excellence !
Tant qu’à combattre aux côtés - pour ne pas dire au service - des Américains, autant il est vrai faire preuve d'ambition, mais à cette étape de la guerre, on peut tout de même se demander ce que cette Royal Navy totalement humiliée en 1942 pourra réellement apporter à l'US Navy de 1945, largement supérieure en nombre et en puissance de feu et, il faut bien le dire,… parfaitement capable de l’emporter à elle seule !
Dans une guerre mondiale qui dure tout de même depuis cinq ans, toute aide extérieure est évidemment bonne à prendre, ne serait-ce que parce qu’elle permet forcément de diminuer les pertes dans ses propres rangs (!), mais au-delà du militaire, cet engagement britannique à minuit moins une est aussi, et peut-être surtout, un engagement politique, destiné à rappeler la présence - et la puissance - de la Grande-Bretagne aux populations de ses territoires et colonies à présent sous la coupe d’un Japon que l’on entend évincer et remplacer au plus vite… comme si rien ne s’était passé depuis décembre 1941 !
Mais militaire ou politique, le dit engagement ne s’annonce pas facile !
Car en dehors des inévitables insuffisances logistiques qui réclameront - qu’ils le veuillent ou non - l’aide des Américains, la Royal Navy, avant-même qu’elle n’apparaisse en force sur le Front du Pacifique, souffre déjà de deux handicaps majeurs…
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