![]() |
Combattre en Birmanie exigeait de constants ravitaillements aériens américains |
… mais comme en 1943, ces opérations de pénétration opérées en plein cœur du territoire birman ne débouchent en définitive que sur un résultat mi-figue, mi-raisin.
En six mois, Chindits et Merrill’s Marauders ont en effet passé bien plus de temps à combattre la jungle et la maladie que les Japonais,... et y ont laissé bien plus d’hommes !
Des dizaines de locomotives et de ponts ont certes été détruits, des voies ferrées sabotées, des dépôts de vivres ou de carburants incendiés, et des victoires remportées dans des endroits aux noms aussi exotiques que Kenu, Magaung ou Myitkyina.
Mais contre toute attente, ces résultats, par ailleurs obtenus à un prix humain et logistique extravagant, et en particulier par la mobilisation de centaines d’avions et de planeurs (!), n’ont hélas provoqué aucun véritable effondrement du Front qui, au départ du dernier combattant britannique ou américain, est toujours fermement tenu par les Japonais.
Pour les détracteurs de Wingate - aussi nombreux aujourd'hui qu'hier - la principale raison de cet échec réside tout bonnement dans l’incapacité chronique de l’intéressé à réaliser que l’Armée impériale japonaise, était infiniment moins tributaire de la logistique et des engins mécanisés que l’Armée britannique et, a fortiori, américaine, tous les coups portés contre les infrastructures et les moyens de communication japonais tant par les Chindits que les Merrill’s Marauders ne pouvant dès lors représenter qu’une vague nuisance pour des soldats nippons depuis longtemps habitués à combattre avec fort peu de moyens.
En six mois, Chindits et Merrill’s Marauders ont en effet passé bien plus de temps à combattre la jungle et la maladie que les Japonais,... et y ont laissé bien plus d’hommes !
Des dizaines de locomotives et de ponts ont certes été détruits, des voies ferrées sabotées, des dépôts de vivres ou de carburants incendiés, et des victoires remportées dans des endroits aux noms aussi exotiques que Kenu, Magaung ou Myitkyina.
Mais contre toute attente, ces résultats, par ailleurs obtenus à un prix humain et logistique extravagant, et en particulier par la mobilisation de centaines d’avions et de planeurs (!), n’ont hélas provoqué aucun véritable effondrement du Front qui, au départ du dernier combattant britannique ou américain, est toujours fermement tenu par les Japonais.
Pour les détracteurs de Wingate - aussi nombreux aujourd'hui qu'hier - la principale raison de cet échec réside tout bonnement dans l’incapacité chronique de l’intéressé à réaliser que l’Armée impériale japonaise, était infiniment moins tributaire de la logistique et des engins mécanisés que l’Armée britannique et, a fortiori, américaine, tous les coups portés contre les infrastructures et les moyens de communication japonais tant par les Chindits que les Merrill’s Marauders ne pouvant dès lors représenter qu’une vague nuisance pour des soldats nippons depuis longtemps habitués à combattre avec fort peu de moyens.
Alors, à quoi bon...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire