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Le naufrage de l'Hermes : rien de plus vulnérable qu'un porte-avions sans avions... |
En mer, il n'y a sans doute rien de plus vulnérable qu'un porte-avions sans ses avions.
Rentré à Trincomalee le 05 avril en compagnie du destroyer Vampire, l'Hermes, en prévision de l'abandon de Ceylan a en effet débarqué les siens afin qu'ils puissent au moins servir à la défense de l'île, puis a repris la mer dans la soirée du 08 afin d'échapper à un raid aérien dont les services de renseignements sont convaincus de l'imminence.
De fait, le dit raid a bel et bien lieu le lendemain matin, mais les Japonais, non contents de bombarder le port à 07h00, ne tardent pas à repérer l'Hermes et son escorte.
Sans le moindre avion à son bord, le petit porte-avions britannique constitue une proie facile, que l'Aéronavale japonaise expédie promptement par le fond en même temps que le Vampire et la corvette Hollyhock.
Pour Somerville et les Britanniques, c'est un désastre supplémentaire, et pour Nagumo et les Japonais, une grande victoire de plus, laquelle leur permet maintenant de rentrer au Japon la tête haute, après avoir coulé un porte-avions, deux croiseurs, plusieurs bâtiments plus petits (ainsi qu'une vingtaine de cargos et de pétroliers), le tout en seulement deux semaines et en ne perdant eux-mêmes qu'une vingtaine d'avions au total !
Les Japonais sont-ils donc invincibles ?
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