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Le Cornwall, victime, comme tant d'autres, de la supériorité aérienne japonaise... |
Mais si la flotte britannique est désormais à l’abri d'une attaque-surprise, les Japonais, eux, brillent par leur absence, en sorte que dans la soirée du 02 avril, Somerville prend la décision de renvoyer les croiseurs Cornwall et Dorsetshire à Colombo, et le porte-avions Hermes, accompagné du destroyer australien Vampire - rescapé de Kuantan et de Singapour- à Trincomalee
Mauvaise idée, car les Japonais, en l'occurence les six porte-avions, les quatre cuirassés et les sept croiseurs de Nagumo ne sont pas loin !
Après avoir quitté les Célèbes le 26 mars, leurs bombardiers-torpilleurs ont en effet mené plusieurs raids aériens dans le Golfe du Bengale avant de mettre le cap sur Ceylan.
Dans l'après-midi du 05 avril, ces derniers tombent donc sur les deux croiseurs britanniques qui, privés de toute protection aérienne, sont promptement envoyés par le fond avec quelque 400 officiers et marins (1)
Somerville, dont le seul avantage est de disposer du radar, entend riposter en menant une attaque de nuit mais, bien que repérée à plusieurs reprises, la flotte de Nagumo demeure introuvable.
Le 08 avril, considérant la disproportion des forces en présence, et les pertes déjà subies, il décide alors d'abandonner Ceylan et de retraiter vers l'Ouest, en envoyant la Force B à Kilindini (Kenya) et la Force A (dont son propre Warspite) à Bombay (Inde) où elle arrive saine et sauve dans la matinée du 13.
Hélas pour lui, un autre drame s'est joué dans l'intervalle...
(1) plus d'un millier de survivants seront néanmoins repêchés le lendemain
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