L'évacuation : l'opération de loin la mieux menée de la Campagne... |
... car même s'ils s'en désolidarisèrent tous après son échec, les États-majors et gouvernements français et britanniques ne s'étaient jamais objectés à la phase navale, ni même à la phase terrestre, lorsque celles-ci leur furent successivement présentées !
Et pendant de longs mois, alors que la situation sur le terrain s'avérait infiniment plus difficile et plus coûteuse que prévu, ils ne trouvèrent pas davantage à y redire !
A la Chambre des Communes, quelques jours après son limogeage, Churchill n'hésita pas à déclarer que "L’armée du général Hamilton et la flotte de l’amiral de Robeck vont remporter une victoire telle que la guerre actuelle n’a encore rien vu de pareil.
Et pendant de longs mois, alors que la situation sur le terrain s'avérait infiniment plus difficile et plus coûteuse que prévu, ils ne trouvèrent pas davantage à y redire !
A la Chambre des Communes, quelques jours après son limogeage, Churchill n'hésita pas à déclarer que "L’armée du général Hamilton et la flotte de l’amiral de Robeck vont remporter une victoire telle que la guerre actuelle n’a encore rien vu de pareil.
Rien que quelques mètres cubes de sable et quelques maigres buissons les séparent de la victoire définitive sur les Turcs et sur les Allemands, victoire qui aura pour conséquence la destruction de l’empire ennemi et la chute de sa capitale si renommée.
Et cette victoire que je puis d’ores et déjà traiter de fait brillant et gigantesque, décidera du sort de l’Angleterre et abrègera la guerre"
Rien ne prouve cependant que cette victoire, eut-elle été obtenue, aurait réellement provoqué pareils bouleversements - avec le recul du Temps on est même convaincu du contraire - mais le fait demeure que tout le monde, a l'époque, y croyait dur comme fer, et se rangeait à l’analyse du maréchal Joffre qui, dans ses mémoires, écrira d'ailleurs qu’un succès aux Dardanelles "eût probablement changé la face de la guerre"
Le succès, hélas, ne fut pas au rendez-vous...
(1) Schiavon, Op cit, page 110
Et cette victoire que je puis d’ores et déjà traiter de fait brillant et gigantesque, décidera du sort de l’Angleterre et abrègera la guerre"
Rien ne prouve cependant que cette victoire, eut-elle été obtenue, aurait réellement provoqué pareils bouleversements - avec le recul du Temps on est même convaincu du contraire - mais le fait demeure que tout le monde, a l'époque, y croyait dur comme fer, et se rangeait à l’analyse du maréchal Joffre qui, dans ses mémoires, écrira d'ailleurs qu’un succès aux Dardanelles "eût probablement changé la face de la guerre"
Le succès, hélas, ne fut pas au rendez-vous...
(1) Schiavon, Op cit, page 110
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