Le River Clyde, au Cap Helles : une bonne idée mais une préparation inexistante |
… dans les deux phases, donc, ces sur- et sous-estimation chroniques avaient poussé Français et Britanniques à envoyer au combat - pour ne pas dire au massacre - des navires irrémédiablement obsolètes, et des troupes insuffisamment préparées et équipées.
Cela aurait néanmoins pu suffire si, dans les deux cas, on s’y était pris rapidement, c-à-d sans laisser à l’adversaire le loisir de renforcer ses propres défenses.
Or, il s’écoula plus d’un mois entre la décision d’envoyer la flotte et l’arrivée de celle-ci devant le détroit, et encore un autre mois avant la première - et ultime ! - attaque massive de cette même flotte à l’endroit le plus étroit, et évidemment le mieux défendu, du dit détroit.
Mais une fois l’échec de cette première phase établi, et le recours à la seconde décidé, il s’écoula à nouveau plus d’un mois avant de voir arriver l’Infanterie sur les plages de la Péninsule.
L’obligation de décharger puis de recharger hommes et équipements à Alexandrie avant de les renvoyer devant Gallipoli explique naturellement ce délai, dont on ne saurait tenir grief au général Hamilton
Cela aurait néanmoins pu suffire si, dans les deux cas, on s’y était pris rapidement, c-à-d sans laisser à l’adversaire le loisir de renforcer ses propres défenses.
Or, il s’écoula plus d’un mois entre la décision d’envoyer la flotte et l’arrivée de celle-ci devant le détroit, et encore un autre mois avant la première - et ultime ! - attaque massive de cette même flotte à l’endroit le plus étroit, et évidemment le mieux défendu, du dit détroit.
Mais une fois l’échec de cette première phase établi, et le recours à la seconde décidé, il s’écoula à nouveau plus d’un mois avant de voir arriver l’Infanterie sur les plages de la Péninsule.
L’obligation de décharger puis de recharger hommes et équipements à Alexandrie avant de les renvoyer devant Gallipoli explique naturellement ce délai, dont on ne saurait tenir grief au général Hamilton
Mais quitte à débarquer en retard, il aurait assurément mieux valu patienter encore un peu, se donner le temps d’étudier les cartes, de se renseigner sur les forces et dispositions de l’adversaire et de se doter d’un matériel mieux adapté à un débarquement.
Si la planification de la première phase fut à l’évidence bâclée, celle de la seconde fut en revanche… inexistante !
Si la planification de la première phase fut à l’évidence bâclée, celle de la seconde fut en revanche… inexistante !
Aucune étude de faisabilité ne fut accomplie, personne ne s’intéressa à la nature du terrain à conquérir, à la configuration des plages, à la présence éventuelle d’obstacles terrestres ou sous-marins : au moment de débarquer dans la Péninsule, on n’en connaissait que ce qu’en disaient les cartes touristiques glanées dans les bazars du Caire !
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