Vestige d'un canon japonais, à Peleliu |
... Peleliu, 15 septembre 1944, 08h32
Avant-même que les fantassins de la 1ère division de Marines ne débarquent à Peleliu, les cuirassés et porte-avions d'escorte de la Septième Flotte ont déversé le traditionnel déluge d'obus et de bombes dont chacun pense, une fois de plus, qu'elles ont volatilisé jusqu'au dernier soldat japonais.
Mais ce n'est, une fois de plus, qu'une tragique illusion
On a dit aux hommes que les combats ne devraient durer que "trois ou quatre jours",... mais on ne leur a pas dit que, dans les mois précédents, les quelque 11 000 hommes de la garnison japonaise ont passé tout leur temps à transformer l'île en taupinière, mais aussi en porc-épic, où la Mort peut surgir de partout et en particulier de l'endroit où on s'y attend le moins.
Et on ne leur a pas dit non plus que quasiment chaque mètre carré du sous-sol abritait un soldat japonais déterminé à lutter jusqu'à la mort pour son pays et son Empereur.
Et comme Halsey l'avait sombrement pronostiqué, cette fameuse bataille de seulement quatre jours va en fait se transformer en une terrifiante lutte d'attrition de deux mois (!), qui se soldera certes par une victoire américaine, mais aussi par la perte de plus de 6 500 Marines, tués, blessés ou portés disparus (1),... soit la moitié de la 1ère Division !
Et tout cela pour rien...
(1) à l'exception de 200 hommes, l'intégralité de la garnison japonaise a également péri dans cette bataille
Avant-même que les fantassins de la 1ère division de Marines ne débarquent à Peleliu, les cuirassés et porte-avions d'escorte de la Septième Flotte ont déversé le traditionnel déluge d'obus et de bombes dont chacun pense, une fois de plus, qu'elles ont volatilisé jusqu'au dernier soldat japonais.
Mais ce n'est, une fois de plus, qu'une tragique illusion
On a dit aux hommes que les combats ne devraient durer que "trois ou quatre jours",... mais on ne leur a pas dit que, dans les mois précédents, les quelque 11 000 hommes de la garnison japonaise ont passé tout leur temps à transformer l'île en taupinière, mais aussi en porc-épic, où la Mort peut surgir de partout et en particulier de l'endroit où on s'y attend le moins.
Et on ne leur a pas dit non plus que quasiment chaque mètre carré du sous-sol abritait un soldat japonais déterminé à lutter jusqu'à la mort pour son pays et son Empereur.
Et comme Halsey l'avait sombrement pronostiqué, cette fameuse bataille de seulement quatre jours va en fait se transformer en une terrifiante lutte d'attrition de deux mois (!), qui se soldera certes par une victoire américaine, mais aussi par la perte de plus de 6 500 Marines, tués, blessés ou portés disparus (1),... soit la moitié de la 1ère Division !
Et tout cela pour rien...
(1) à l'exception de 200 hommes, l'intégralité de la garnison japonaise a également péri dans cette bataille
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