Les Palaos, ultime étape avant les Philippines |
… pour l’automne de 1944, la principale tâche de Halsey à la tête de la Troisième Flotte sera donc d’assurer la protection des troupes de MacArthur lorsqu’elles débarqueront aux Philippines, une perspective qui - et c’est bien le moins qu’on puisse en dire, -n’enthousiasme pas Halsey, lequel la considère au contraire comme "une utilisation inefficace" (sic) de la puissance aérienne dont il dispose.
Pour lui, l’effort de guerre serait assurément mieux servi en envoyant plutôt la Troisième Flotte jusqu’au Japon, pour y harceler directement les ports et les terrains d’aviation nippons,… une stratégie audacieuse, que l’État-major général a aussitôt jugé bien trop risquée, mais que Halsey appliquera néanmoins, avec un grand succès, l’année suivante.
Faute de s’en prendre dès maintenant au Japon, va donc pour les Philippines.
Mais juste avant les Philippines, il y a, hélas, l’Archipel des Palaos, et en particulier l’île de Peleliu, un obscur rocher de seulement 13 km2, que le Japon a, comme tant d’autres, arraché à l’Allemagne en 1914 et qu’il a, comme tant d’autres, transformé en redoute inexpugnable.
Et le problème, c’est que MacArthur, mais aussi Nimitz, est convaincu que la conquête du dit rocher, et de son aérodrome, constitue un préalable obligé à un débarquement au Philippines.
Pelaliu, estime MacArthur, fait courir un risque au futur débarquement prévu à Leyte, alors qu’en s’en emparant, on pourra au contraire mettre en œuvre de gros bombardiers appelés à appuyer la reconquête des Philippines...
Pour lui, l’effort de guerre serait assurément mieux servi en envoyant plutôt la Troisième Flotte jusqu’au Japon, pour y harceler directement les ports et les terrains d’aviation nippons,… une stratégie audacieuse, que l’État-major général a aussitôt jugé bien trop risquée, mais que Halsey appliquera néanmoins, avec un grand succès, l’année suivante.
Faute de s’en prendre dès maintenant au Japon, va donc pour les Philippines.
Mais juste avant les Philippines, il y a, hélas, l’Archipel des Palaos, et en particulier l’île de Peleliu, un obscur rocher de seulement 13 km2, que le Japon a, comme tant d’autres, arraché à l’Allemagne en 1914 et qu’il a, comme tant d’autres, transformé en redoute inexpugnable.
Et le problème, c’est que MacArthur, mais aussi Nimitz, est convaincu que la conquête du dit rocher, et de son aérodrome, constitue un préalable obligé à un débarquement au Philippines.
Pelaliu, estime MacArthur, fait courir un risque au futur débarquement prévu à Leyte, alors qu’en s’en emparant, on pourra au contraire mettre en œuvre de gros bombardiers appelés à appuyer la reconquête des Philippines...
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