schéma de la Bataille. Notez la dispersion des forces japonaises |
... Midway, 3 juin 1942
C’est donc sans le personnage principal, et le fil conducteur, de cette chronique que va se jouer une Bataille de Midway dont il importe néanmoins de dire quelques mots
A ma gauche, les quatre porte-avions lourds, mais aussi les deux cuirassés (1) et les trois croiseurs de Nagumo, soutenus, mais à bonne distance, par les deux cuirassés (2), les cinq croiseurs et le porte-avions léger de Kondo et, mais bien plus loin encore, par les trois cuirassés, le croiseur et le porte-avions léger de Yamamoto.
A ma droite, les trois porte-avions et les huit croiseurs de Fletcher et Spruance qui, après mûre réflexion, ont finalement décidé de se passer des cuirassés Pennsylvania, Tennessee et Maryland, certes remis en état après l’attaque du 7 décembre, mais bien trop lents – à moins 21 nœuds – pour l’opération de "hit and run" qu’ils se proposent de mener, fidèles en cela à la tactique défendue par Halsey depuis le début du conflit.
Au milieu, enjeu de cette bataille, un porte-avions américain... incoulable, à savoir l'atoll de Midway lui-même, où les Américains ont rassemblé tant bien que mal, et plutôt mal que bien, une force aérienne hétéroclite composée d'hydravions de reconnaissance, de chasseurs Brewster périmés, mais aussi de quelques quadrimoteurs B-17 dont on espère monts et merveilles et dont Nagumo, qui ne possède rien de tel dans son arsenal, se méfie d'ailleurs énormément.
Bien à tort car, lorsqu'ils passent à l'action, dans l'après-midi du 3 juin 1942, après qu'un hydravion de reconnaissance ait aperçu une partie de la flotte japonaise à plus de 1 000 kilomètres de l'atoll, ces gros bombardiers s'avèrent immédiatement d'une totale inutilité guerrière, et ce malgré les rapports enthousiastes des équipages, persuadés d'avoir mis "plusieurs coups au but" sur des "cuirassés japonais"... qui ne sont en vérité que les navires de transport de l'amiral Tanaka, lesquels n'ont du reste subi aucune égratignure !
N'empêche : Nagumo sait à présent que les Américains sont prévenus et, qu'à la différence de ce qui s'est passé le 7 décembre, lui-même ne peut plus compter sur le moindre effet de surprise : il faut donc prendre Midway au plus vite, c-à-d avant que les porte-avions américains, qu'il imagine encore à Pearl Harbor, aient eu le temps de se porter au secours de l'île.
Il faut donc, et avant tout, écraser l'aérodrome sous les bombes que chacun, sur les porte-avions japonais, s'affaire à présent à fixer sous les ailes des avions...
C’est donc sans le personnage principal, et le fil conducteur, de cette chronique que va se jouer une Bataille de Midway dont il importe néanmoins de dire quelques mots
A ma gauche, les quatre porte-avions lourds, mais aussi les deux cuirassés (1) et les trois croiseurs de Nagumo, soutenus, mais à bonne distance, par les deux cuirassés (2), les cinq croiseurs et le porte-avions léger de Kondo et, mais bien plus loin encore, par les trois cuirassés, le croiseur et le porte-avions léger de Yamamoto.
A ma droite, les trois porte-avions et les huit croiseurs de Fletcher et Spruance qui, après mûre réflexion, ont finalement décidé de se passer des cuirassés Pennsylvania, Tennessee et Maryland, certes remis en état après l’attaque du 7 décembre, mais bien trop lents – à moins 21 nœuds – pour l’opération de "hit and run" qu’ils se proposent de mener, fidèles en cela à la tactique défendue par Halsey depuis le début du conflit.
Au milieu, enjeu de cette bataille, un porte-avions américain... incoulable, à savoir l'atoll de Midway lui-même, où les Américains ont rassemblé tant bien que mal, et plutôt mal que bien, une force aérienne hétéroclite composée d'hydravions de reconnaissance, de chasseurs Brewster périmés, mais aussi de quelques quadrimoteurs B-17 dont on espère monts et merveilles et dont Nagumo, qui ne possède rien de tel dans son arsenal, se méfie d'ailleurs énormément.
Bien à tort car, lorsqu'ils passent à l'action, dans l'après-midi du 3 juin 1942, après qu'un hydravion de reconnaissance ait aperçu une partie de la flotte japonaise à plus de 1 000 kilomètres de l'atoll, ces gros bombardiers s'avèrent immédiatement d'une totale inutilité guerrière, et ce malgré les rapports enthousiastes des équipages, persuadés d'avoir mis "plusieurs coups au but" sur des "cuirassés japonais"... qui ne sont en vérité que les navires de transport de l'amiral Tanaka, lesquels n'ont du reste subi aucune égratignure !
N'empêche : Nagumo sait à présent que les Américains sont prévenus et, qu'à la différence de ce qui s'est passé le 7 décembre, lui-même ne peut plus compter sur le moindre effet de surprise : il faut donc prendre Midway au plus vite, c-à-d avant que les porte-avions américains, qu'il imagine encore à Pearl Harbor, aient eu le temps de se porter au secours de l'île.
Il faut donc, et avant tout, écraser l'aérodrome sous les bombes que chacun, sur les porte-avions japonais, s'affaire à présent à fixer sous les ailes des avions...
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