la victoire à l'Ouest, préalable obligé pour rétablir la situation à l'Est... |
… 21 octobre 1944
Si tout se passe bien, la Meuse devrait être atteinte au second jour de l’offensive, et Antwerpen cinq jours plus tard !
N’était le fait qu’Antwerpen a remplacé Dunkerque (1), et les Ardennes belges les Ardennes françaises, on pourrait au fond considérer le plan soumis par Jodl comme la simple photocopie de celui conçu par von Manstein au printemps de 1940 puisqu’il s’agit, une fois de plus, d’atteindre la mer en annihilant au passage toutes les forces alliées qui se retrouveront prises en étau entre deux Armées - dans ce cas-ci la VIème de Dietrich et la Vème de Manteuffel.
A supposer qu’il réussisse, le coup ainsi porté au moral, mais aussi à la logistique, des Alliés occidentaux sera sans aucun doute terrible : quand bien même ne suffirait-il pas à les contraindre à la négociation qu’il garantirait en tout cas au Reich plusieurs mois de répit à l’Ouest,… soit le temps nécessaire pour repousser à l’Est l’offensive d’hiver que les Soviétiques ne manqueront pas de lancer dès les premiers jours de 1945.
Au sein de la Wehrmacht, mais aussi de la Waffen-SS, la plupart des responsables n’en considèrent pas moins ce plan, officiellement baptisé Wacht Am Rhein ("Garde au Rhin") (2) le 21 octobre, comme parfaitement irréaliste, ou en tout cas beaucoup trop ambitieux en regard des moyens dont on dispose…
(1) toujours aux mains des Allemands, et transformée en place-forte, Dunkerque elle-même ne capitulera que le 9 mai 1945
(2) en référence au chant Die Wacht am Rhein, longtemps hymne national officieux
Si tout se passe bien, la Meuse devrait être atteinte au second jour de l’offensive, et Antwerpen cinq jours plus tard !
N’était le fait qu’Antwerpen a remplacé Dunkerque (1), et les Ardennes belges les Ardennes françaises, on pourrait au fond considérer le plan soumis par Jodl comme la simple photocopie de celui conçu par von Manstein au printemps de 1940 puisqu’il s’agit, une fois de plus, d’atteindre la mer en annihilant au passage toutes les forces alliées qui se retrouveront prises en étau entre deux Armées - dans ce cas-ci la VIème de Dietrich et la Vème de Manteuffel.
A supposer qu’il réussisse, le coup ainsi porté au moral, mais aussi à la logistique, des Alliés occidentaux sera sans aucun doute terrible : quand bien même ne suffirait-il pas à les contraindre à la négociation qu’il garantirait en tout cas au Reich plusieurs mois de répit à l’Ouest,… soit le temps nécessaire pour repousser à l’Est l’offensive d’hiver que les Soviétiques ne manqueront pas de lancer dès les premiers jours de 1945.
Au sein de la Wehrmacht, mais aussi de la Waffen-SS, la plupart des responsables n’en considèrent pas moins ce plan, officiellement baptisé Wacht Am Rhein ("Garde au Rhin") (2) le 21 octobre, comme parfaitement irréaliste, ou en tout cas beaucoup trop ambitieux en regard des moyens dont on dispose…
(1) toujours aux mains des Allemands, et transformée en place-forte, Dunkerque elle-même ne capitulera que le 9 mai 1945
(2) en référence au chant Die Wacht am Rhein, longtemps hymne national officieux
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