Canaris et Heydrich : une collaboration fructueuse... jusqu'à la mort de ce dernier |
Avec l'arrivée de Wilhelm Canaris, les relations entre l'Abwehr et le SD jusque-là teintées de méfiance réciproque, vont considérablement se renforcer,... au plus grand bénéfice d'Himmler lui-même
Sans être un admirateur inconditionnel d'Hitler, Canaris est en effet un ultra-conservateur - pour ne pas dire un réactionnaire - prêt à approuver crimes et guerres d'expansion... en autant bien sûr qu'ils se traduisent par des victoires et des gains pour l'Allemagne !
En pratique, et au moins jusqu'à la mort d'Heydrich en 1942, l'Abwehr et le SD, quoique rivaux, s'entendront donc fort bien pour collaborer à la réussite des différentes politiques hitlériennes.
Le 17 juillet 1935, au terme d'une conférence de plus de trois heures, Canaris et Heydrich vont d'ailleurs signer une "Paix des Braves", ou plus exactement un mémorandum en dix points que leurs subalternes respectifs qualifieront bientôt de "Dix Commandements" : à l'Abwehr le monopole de l'espionnage et du contre-espionnage militaire, ainsi que la protection des installations de l'armée; au SD celui de l'espionnage industriel et du renseignement aux zones frontalières...
... et à la Gestapo la lutte contre tous les crimes politiques commis dans le Reich...
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