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Wingate, en 1943, à son retour d'opérations en Birmanie |
… mais le Front birman s’étant très rapidement effondré, Wingate n’a eu d’autre choix que de renoncer à l’idée d’y organiser des raids de type commando.
Qu’importe, il a bientôt accouché d’un concept infiniment plus ambitieux et novateur : mettre sur pied des unités capables d’opérer cette fois en profondeur, et pendant des mois,… en pleine jungle et à l’intérieur des lignes japonaises !
A l’État-major britannique, où chacun, depuis les premiers jours de 1942, s’est absolument convaincu de l’invincibilité des petits hommes jaunes dans la jungle, on lui a naturellement rit au nez, mais Wingate s’est entêté et a fini par obtenir de Wavell une brigade d’Infanterie indienne - embryon des futurs Chindits - qu’il a aussitôt mise à l’entraînement dans la jungle indienne, en pleine saison des pluies,… avec un résultat proprement catastrophique, puisque des centaines d’hommes n’ont pas tardé à tomber gravement malades !
Mais il en fallait bien plus pour décourager un personnage comme Wingate qui, en février 1943, a enfin reçu l’autorisation de passer de la théorie à la pratique, en lançant une opération grandeur nature - Longcloth - en Birmanie.
A leur rappel, six semaines plus tard, ses quelques 3 000 Chindits, contraints de vivre sur le terrain dans des conditions inimaginables, ont parcouru des centaines de km dans la jungle, menant ici et là des actions de sabotage et, surtout, contraignant les Japonais à mobiliser plusieurs dizaines de milliers d’hommes pour leur donner la chasse.
Du point de vue militaire, le bilan s’est toutefois avéré fort mitigé, et même franchement calamiteux en regard des pertes subies, puisque plus de 800 Chindits, soit le tiers des effectifs engagés, ont en effet péri dans la jungle (!), tandis que les survivants déguenillés, épuisés, affamés, malades, et couverts de vermine, en sont sortis en si mauvais état que seuls 600 d’entre-eux ont finalement été jugés aptes à reprendre du service, après plusieurs mois de repos et de soins…
Qu’importe, il a bientôt accouché d’un concept infiniment plus ambitieux et novateur : mettre sur pied des unités capables d’opérer cette fois en profondeur, et pendant des mois,… en pleine jungle et à l’intérieur des lignes japonaises !
A l’État-major britannique, où chacun, depuis les premiers jours de 1942, s’est absolument convaincu de l’invincibilité des petits hommes jaunes dans la jungle, on lui a naturellement rit au nez, mais Wingate s’est entêté et a fini par obtenir de Wavell une brigade d’Infanterie indienne - embryon des futurs Chindits - qu’il a aussitôt mise à l’entraînement dans la jungle indienne, en pleine saison des pluies,… avec un résultat proprement catastrophique, puisque des centaines d’hommes n’ont pas tardé à tomber gravement malades !
Mais il en fallait bien plus pour décourager un personnage comme Wingate qui, en février 1943, a enfin reçu l’autorisation de passer de la théorie à la pratique, en lançant une opération grandeur nature - Longcloth - en Birmanie.
A leur rappel, six semaines plus tard, ses quelques 3 000 Chindits, contraints de vivre sur le terrain dans des conditions inimaginables, ont parcouru des centaines de km dans la jungle, menant ici et là des actions de sabotage et, surtout, contraignant les Japonais à mobiliser plusieurs dizaines de milliers d’hommes pour leur donner la chasse.
Du point de vue militaire, le bilan s’est toutefois avéré fort mitigé, et même franchement calamiteux en regard des pertes subies, puisque plus de 800 Chindits, soit le tiers des effectifs engagés, ont en effet péri dans la jungle (!), tandis que les survivants déguenillés, épuisés, affamés, malades, et couverts de vermine, en sont sortis en si mauvais état que seuls 600 d’entre-eux ont finalement été jugés aptes à reprendre du service, après plusieurs mois de repos et de soins…
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