B-29, crashé à Iwo-Jima après la perte de deux moteurs. L'ile servait d'aérodrome de secours |
… avant le débarquement, et comme il l’avait déjà fait à Peleliu, le Renseignement américain avait dramatiquement sous-évalué les effectifs, les moyens et la volonté de résistance de la garnison nippone présente à Iwo-Jima, et cette erreur s’est hélas payée cash et au prix du sang.
Conformément à la coutume, près de 99% des quelque 22 000 défenseurs japonais de l’île ont évidemment été criblés de balles, volatilisés à l’explosif, ou incinérés au lance-flammes, ou ont préféré se suicider plutôt que de subir le déshonneur de la reddition, mais un nombre au moins équivalant de soldats américains ont cette fois également été tués ou blessés.
Mais le pire, c’est que, comme à Peleliu, la question reste encore aujourd’hui de savoir si ces pertes étaient réellement justifiées et surtout nécessaires à l’effort de guerre et à la victoire contre le Japon
Certes, et contrairement à celles de Peleliu, les pistes d’atterrissage d’Iwo-Jima vont cette fois être régulièrement utilisées par l’USAAF, au profit de ses chasseurs d’escorte P-51 et bombardiers B-29
Mais faute de chasseurs japonais, cloués au sol par le manque d’essence, à affronter dans le ciel, les P-51 ne serviront pas à grand-chose jusqu’à la Capitulation japonaise, alors que les B-29 n’opéreront jamais depuis Iwo-Jima, mais se serviront simplement de l’île comme aérodrome de secours et de diversion occasionnel, sur lequel ils viendront se poser en cas de problème mécanique ou de bas niveau de carburant.
De ce point de vue, la prise d’Iwo-Jima a sans doute sauvé la vie de quelques dizaines ou centaines d’aviateurs, mais cela valait-il réellement la perte de milliers de fantassins ?
Conformément à la coutume, près de 99% des quelque 22 000 défenseurs japonais de l’île ont évidemment été criblés de balles, volatilisés à l’explosif, ou incinérés au lance-flammes, ou ont préféré se suicider plutôt que de subir le déshonneur de la reddition, mais un nombre au moins équivalant de soldats américains ont cette fois également été tués ou blessés.
Mais le pire, c’est que, comme à Peleliu, la question reste encore aujourd’hui de savoir si ces pertes étaient réellement justifiées et surtout nécessaires à l’effort de guerre et à la victoire contre le Japon
Certes, et contrairement à celles de Peleliu, les pistes d’atterrissage d’Iwo-Jima vont cette fois être régulièrement utilisées par l’USAAF, au profit de ses chasseurs d’escorte P-51 et bombardiers B-29
Mais faute de chasseurs japonais, cloués au sol par le manque d’essence, à affronter dans le ciel, les P-51 ne serviront pas à grand-chose jusqu’à la Capitulation japonaise, alors que les B-29 n’opéreront jamais depuis Iwo-Jima, mais se serviront simplement de l’île comme aérodrome de secours et de diversion occasionnel, sur lequel ils viendront se poser en cas de problème mécanique ou de bas niveau de carburant.
De ce point de vue, la prise d’Iwo-Jima a sans doute sauvé la vie de quelques dizaines ou centaines d’aviateurs, mais cela valait-il réellement la perte de milliers de fantassins ?
Aucun commentaire:
Publier un commentaire