Soldats américains à l'entrée d'une grotte creusée dans le roc. Notez à droite le sabre de samouraï |
…car à Iwo-Jima, officiellement '"conquise" le 27 mars, les Marines cèdent petit à petit la place à des soldats du 147ème d’Infanterie qui doivent y assurer un rôle de garnison mais aussi, et surtout… veiller au "nettoyage" des quelque mille à deux mille combattants japonais toujours retranchés quelque part dans les 18 km de tunnels qui courent à travers toute l’île,... et toujours aussi peu désireux de se rendre !
Et la tâche là non plus ne s’annonce pas facile puisque les hommes du 147ème, non contents de ne pas être des soldats d’élite, n’ont évidemment aucune envie de s’aventurer dans ces infernaux et obscurs boyaux afin d’en déloger les irréductibles Nippons !
"Il fallut six semaines aux troupes américaines pour systématiquement nettoyer les grottes dans lesquelles s'accrochaient des survivants comme Harunori Ohkoshi. Elles commencèrent par essayer des gaz lacrymogènes. Ensuite, elles utilisèrent des soldats Japonais capturés pour diffuser par haut-parleurs des messages personnels appelant les hommes à sortir" (1)
Mais comme rien de tout cela ne fonctionne vraiment, on tente alors d’appâter par divers moyens ces soldats enfuis sous terre et qui, depuis des semaines, y mènent une existence de bêtes traquées, dans le noir, avec seulement un peu d’eau et de maigres rations.
"Un prisonnier de guerre s’approcha de l'entrée du tunnel d'Ohkoshi, portant de l'eau et du chocolat, et fut aussitôt abattu par les occupants. "Nous lui avons rendu service", déclara laconiquement Ohkoshi, "Son honneur était perdu"" (2)
Dès lors, que faire puisque rien ne marche et que la hiérarchie et les belles âmes interdisent formellement l’usage de gaz de combat…
(1) et (2) Hastings, op cit
Et la tâche là non plus ne s’annonce pas facile puisque les hommes du 147ème, non contents de ne pas être des soldats d’élite, n’ont évidemment aucune envie de s’aventurer dans ces infernaux et obscurs boyaux afin d’en déloger les irréductibles Nippons !
"Il fallut six semaines aux troupes américaines pour systématiquement nettoyer les grottes dans lesquelles s'accrochaient des survivants comme Harunori Ohkoshi. Elles commencèrent par essayer des gaz lacrymogènes. Ensuite, elles utilisèrent des soldats Japonais capturés pour diffuser par haut-parleurs des messages personnels appelant les hommes à sortir" (1)
Mais comme rien de tout cela ne fonctionne vraiment, on tente alors d’appâter par divers moyens ces soldats enfuis sous terre et qui, depuis des semaines, y mènent une existence de bêtes traquées, dans le noir, avec seulement un peu d’eau et de maigres rations.
"Un prisonnier de guerre s’approcha de l'entrée du tunnel d'Ohkoshi, portant de l'eau et du chocolat, et fut aussitôt abattu par les occupants. "Nous lui avons rendu service", déclara laconiquement Ohkoshi, "Son honneur était perdu"" (2)
Dès lors, que faire puisque rien ne marche et que la hiérarchie et les belles âmes interdisent formellement l’usage de gaz de combat…
(1) et (2) Hastings, op cit
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