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| Les hauteurs de Seelow : l'ultime obstacle sur la route de Berlin |
Pour les Soviétiques, les hauteurs de Seelow représentent l’ultime obstacle qui se dresse encore entre eux et la capitale de ce Troisième Reich abhorré
En faisant accompagner son offensive finale d'une préparation d'artillerie d'une ampleur jamais vue jusque là, le Maréchal Joukov espère bien en terminer rapidement avec les derniers défenseurs allemands.
Hélas pour lui, l'État-major de l’adversaire a déjà fait replier l'essentiel de ses troupes, ne gardant en première ligne que les hommes les moins aguerris, supplétifs hongrois ou roumains, ou membres de la Volkssturm, dont la plupart n’ont même pas d'armes et qui servent donc tout à la fois d'appâts, de cibles vivantes et de chair à canon !
De son côté, fidèle à ses habitudes, Joukov n'a pas perdu son temps à faire déminer le terrain sur lequel se précipitent maintenant des dizaines de milliers de soldats soviétiques.
Plus grave encore, le sol a été tellement labouré par ces centaines de milliers d'obus que l'infanterie, et plus encore les véhicules, éprouvent les pires difficultés à progresser au milieu de ce qui est devenu un immense embouteillage boueux et constellé de cratères.
Le chaos est total et les ordres contradictoires de Joukov, s'efforçant de plaire au maître du Kremlin, ne font que l'empirer.
De fait, l'affaire tournerait même au désastre si les Allemands, qui lancent plusieurs contre-attaques, étaient en mesure d'aligner plus de tanks et de soldats, mais heureusement pour les Soviétiques, et pour la réputation de Joukov, la pure et simple loi du plus grand nombre joue en faveur de l’Armée rouge, qui combat à plus de dix contre un…
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