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| Tirailleurs du CEF, près du Garigliano |
… si les Français d’Afrique peuvent s’imaginer défendre leur propre patrie, cette "France éternelle" et ses valeurs respectivement occupée et foulées aux pieds par l’Allemagne nazie depuis quatre ans, qu’en est-il des spahis, des tirailleurs, des goumiers africains souvent analphabètes et issus des quatre coins de l’Afrique coloniale ?
Que pensent-ils, eux, de la "lutte contre le nazisme" et du "juste combat pour la Démocratie" ?
Que pensent-ils, eux, de la "lutte contre le nazisme" et du "juste combat pour la Démocratie" ?
Que pensent-ils, tout simplement, de cette France de De Gaulle, et avant celle-là de celle de Poincaré, qui les a autrefois colonisés par la force des armes mais mais qui leur demande, ou plutôt leur ordonne, à présent de mourir pour elle et par dizaine de milliers ?
Plus ou moins volontaires, plus ou moins contraints, n’ayant, pour la plupart, jamais vu cette fameuse "patrie" qu’ils doivent parait-il "reconquérir", ces hommes sont pourtant souvent qualifiés de "combattants exceptionnels" non seulement par leur hiérarchie, mais aussi par les État-majors britanniques et américains,… sans que l’on sache trop si ce jugement des uns et des autres s’appuie sur leur véritable valeur de soldats,... ou alors sur les souffrances, les privations et les pertes qu’ils sont capables de supporter sans se plaindre ou se mutiner !
Spahis, tirailleurs, goumiers,… ces hommes sont - a-t-on également coutume d’affirmer - des soldats "habitués à la dure" quasiment "nés pour se battre" et qui "peuvent faire des miracles avec rien",... ce qui, au final, arrange bien tout le monde, et en particulier cette "France "combattante" qui n’a de toute manière pas grand-chose pour les équiper et leur permettre de mener à bien les missions qu’elle attend d’eux...
Plus ou moins volontaires, plus ou moins contraints, n’ayant, pour la plupart, jamais vu cette fameuse "patrie" qu’ils doivent parait-il "reconquérir", ces hommes sont pourtant souvent qualifiés de "combattants exceptionnels" non seulement par leur hiérarchie, mais aussi par les État-majors britanniques et américains,… sans que l’on sache trop si ce jugement des uns et des autres s’appuie sur leur véritable valeur de soldats,... ou alors sur les souffrances, les privations et les pertes qu’ils sont capables de supporter sans se plaindre ou se mutiner !
Spahis, tirailleurs, goumiers,… ces hommes sont - a-t-on également coutume d’affirmer - des soldats "habitués à la dure" quasiment "nés pour se battre" et qui "peuvent faire des miracles avec rien",... ce qui, au final, arrange bien tout le monde, et en particulier cette "France "combattante" qui n’a de toute manière pas grand-chose pour les équiper et leur permettre de mener à bien les missions qu’elle attend d’eux...
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