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| Plan de l'ultime offensive de la Bataille d'Italie, sur un Front de près de 200 kms |
… refermons à présent cette parenthèse glauque pour revenir sur le Front italien, où Clark se prépare à lancer l’ultime offensive de la Bataille d’Italie.
Pour mener celle-ci à bien, l'intéressé a prévu un plan d’attaque qui, pour la première fois depuis 1943, se déroulera sur un Front si large qu’il s’étend en fait sur toute la largeur de la Péninsule, depuis Carrare, sur la Mer de Ligurie, jusqu'à Ravenne, sur la Mer Adriatique, soit sur près de 200 kms.
Malgré la faiblesse des moyens dont il dispose, le général américain estime en effet que l’effondrement du potentiel militaire allemand, sans même parler du départ de Kesselring, lui permet à présent d’envisager une telle manœuvre, qui sera néanmoins menée en deux temps.
Dans le premier, la 8ème Armée britannique devra traverser les rivières Senio et Santerno avant de sec scinder en deux branches, l’une vers l'est de Bologne par la Route numéro 9 (ou Via Émilia) l’autre vers Argenta par la Route numéro 16 (ou Via Adriatica).
Deux jours après le début de cette attaque, la 5ème Armée américaine devra quant à elle attaquer vers Bologne puis continuera vers le nord, rejoignant la 8ème Armée aux environs de Bondeno, piégeant ainsi les forces allemandes stationnées au sud du Pô.
Si tout se déroule comme prévu, d’autres poussées "d’exploitation" pourront alors être réalisées, tantôt vers La Spezia et Gênes, sur la Mer de Ligurie, tantôt vers Parme, ou encore Crémone, Padoue et Venise, sur l’Adriatique
La première victime de la bataille - nous l’avons maintes fois mentionné dans ces chroniques - est toujours le plan de la bataille - mais toute règle souffrant néanmoins d’exceptions, cette bataille-ci va se dérouler à peu près conformément au plan prévu…
Pour mener celle-ci à bien, l'intéressé a prévu un plan d’attaque qui, pour la première fois depuis 1943, se déroulera sur un Front si large qu’il s’étend en fait sur toute la largeur de la Péninsule, depuis Carrare, sur la Mer de Ligurie, jusqu'à Ravenne, sur la Mer Adriatique, soit sur près de 200 kms.
Malgré la faiblesse des moyens dont il dispose, le général américain estime en effet que l’effondrement du potentiel militaire allemand, sans même parler du départ de Kesselring, lui permet à présent d’envisager une telle manœuvre, qui sera néanmoins menée en deux temps.
Dans le premier, la 8ème Armée britannique devra traverser les rivières Senio et Santerno avant de sec scinder en deux branches, l’une vers l'est de Bologne par la Route numéro 9 (ou Via Émilia) l’autre vers Argenta par la Route numéro 16 (ou Via Adriatica).
Deux jours après le début de cette attaque, la 5ème Armée américaine devra quant à elle attaquer vers Bologne puis continuera vers le nord, rejoignant la 8ème Armée aux environs de Bondeno, piégeant ainsi les forces allemandes stationnées au sud du Pô.
Si tout se déroule comme prévu, d’autres poussées "d’exploitation" pourront alors être réalisées, tantôt vers La Spezia et Gênes, sur la Mer de Ligurie, tantôt vers Parme, ou encore Crémone, Padoue et Venise, sur l’Adriatique
La première victime de la bataille - nous l’avons maintes fois mentionné dans ces chroniques - est toujours le plan de la bataille - mais toute règle souffrant néanmoins d’exceptions, cette bataille-ci va se dérouler à peu près conformément au plan prévu…
1 commentaire:
Bonjour!
Il y a quand même une interrogation au sujet de cette campagne d'Italie, c'est l'emploi de la cavalerie aérienne (bombardiers et surtout chasseurs bombardiers)
L'armée américaine dispose d'une confortable supériorité aérienne, de bases en Corse (établies fin 1943 , début 1944 avec pas moins de 8 aérodromes (dont 5 sur la plaine orientale entre Bastia et Solenzara posés à grand renfort de tôles à trous marston) suréquipées (les américains parlent en blaguant de porte-avions USS Corsica) de bases nombreuses en italie du sud , puis dans le latium après la mi 44.
On a vu que cette aviation était efficace (façon marteau pilon pour écraser une mouche) à la bataille de Monte Cassino.
Ces escadrilles étaient elles sous l'autorité d'Alexander ou de Clark?
Ou bien étaient elles là pour d'autres buts que la guerre en Italie (bombarder l'Allemagne , les puits de pétrole de Ploiesti,en Roumanie, ou encore des objectifs liés au débarquement de Provence) .
Le très grinçant livre de Joseph Heller catch 22, au delà de la satire antimilitariste, montre que cette aviation n'est pas restée inactive (Heller a fait une centaine de missions comme mitrailleur sur B25 ) mais qu'a t'elle bombardé exactement?
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