lundi 19 août 2019

6119 - mais malgré tout...

Une rareté : un Supermarine Seafire... américain, posé en catastrophe à Salerne
... mais malgré les Fritz-X malgré tous les efforts qu'elle déploie,... mais aussi toutes les pertes qu'elle subit elle-même dans l'aventure (!), la Luftwaffe n'est pas en mesure de perturber sérieusement le ravitaillement allié ni, surtout, le constant - et fort démoralisant (1) - barrage d'artillerie des cuirassés, croiseurs et destroyers, auquel les hommes de la Wehrmacht ne sauraient répliquer avec leurs "petits" 75 ou 105mm.

Première conséquence tangible : l'aérodrome de Montecorvino, dont on verrouillait encore les approches au soir du 9 septembre, a finalement dû être abandonné aux mains des Britanniques, ce qui, à terme, offre ainsi aux Alliés la possibilité de faire opérer leurs appareils bien plus efficacement que depuis leurs porte-avions ou leurs lointaines bases de Calabre ou de Sicile.

L'ultime espoir allemand de renverser la situation, et de rejeter les Alliés à la mer, repose donc sur une vaste contre-offensive, initialement prévue pour le 11 ou le 12 septembre, mais que l'on a dû repousser au 13 ou au 14, vu les difficultés - et en particulier le manque d'essence - rencontrées en cours de route par les 29ème Panzergrenadier et 26ème Panzer qui remontent vers Salerne depuis la Calabre.

Que les Alliés viennent à présent à lancer eux-mêmes une offensive décidée, et tout le dispositif allemand risque fort de voler en éclats bien avant l'arrivée des renforts et la contre-attaque prévue.

Mais les Alliés, justement, en ont-ils la possibilité,... et aussi l'envie ?

(1) rappelons à nouveau que, contrairement à la Normandie dans un an, les troupes allemandes engagées dans la défense de Salerne ne diposent d'aucun abri bétonné capable d'encaisser l'impact d'obus de gros calibre, ni d'aucune pièce d'artillerie capable de rendre les coups

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