
Si les élus Républicains, et une bonne partie de l'opinion publique, ne se privent plus de tirer à boulets rouges sur l'Administration Truman et sa prétendue pusillanimité à l'égard du Communisme, nul n'est plus acerbe et plus constant en ce domaine que MacArthur lui-même.
Pour le grand homme, il n'y a pas, et il ne saurait d'ailleurs y avoir, de "substitut à la victoire", et la guerre telle que la conçoit Ridgway n'est au mieux qu'une "guerre-accordéon", une guerre certes de basse intensité mais aussi une guerre sans fin, où l'on ne cesse d'avancer et de reculer de quelques kilomètres sans jamais véritablement emporter la décision mais en continuant à sacrifier, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, de précieuses vies américaines.
Pour dépasser ce stade, et ainsi remporter une "vraie" victoire, il est donc impératif de consacrer davantage de moyens à la guerre, et d'étendre cette guerre bien au-delà de ces actuelles limites coréennes.
Le clash final entre MacArthur et Truman, entre le général et le Président, est désormais inéluctable...
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