lundi 16 janvier 2012

3237 - cobayes humains

... Chipyong-ni, 14 février 1951, 15h00


A Chipyong-ni, soit à l'extrémité Ouest du triangle, la bataille a commencé le soir précédent, lorsque des troupes chinoises ont tenté - cette fois conformément à leurs habitudes - de profiter de l'obscurité pour s'infiltrer à l'intérieur du camp retranché.

Si la tentative a rapidement tourné au carnage, Américains et Français auraient cependant tort de pavoiser car le Commandement chinois, quant à lui dépourvu de moyens de renseignement et d'observation modernes, s'est tout bonnement contenté d'utiliser ses fantassins comme cobayes humaines et d'en expédier des dizaines à l'abattoir pour tester les défenses et en étudier les points forts et les points faibles !

Pour le colonel Freeman, lui-même blessé par un tir de mortier dans la matinée, seul un soutien aérien soutenu, ou l'arrivée de renforts, pourra sauver le camp retranché dans les jours - et surtout les nuits ! - à venir.

Le problème, c'est que tous les avions disponibles sont requis pour la défense de Wonju - que les Chinois, malgré leurs pertes, n'ont toujours pas renoncé à investir - alors que les renforts - en l'occurence un régiment de Cavalerie composé de trois bataillons d'Infanterie, deux d'artillerie et d'une vingtaine de tanks - sont encore à Yoju, à près de 20 kms au Sud.

Vingt kilomètres à parcourir sur ces éternelles routes coréennes propres à toutes les embuscades...

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