dimanche 6 novembre 2011

3166 - la puissance du faible

... sur le papier, les soldats de l'ONU disposent d'une puissance de feu très supérieure à celle de leurs futurs adversaires chinois, ainsi que de moyens mécaniques sans équivalant.

Mais dans les montagnes de Corée du Nord, et par des températures qui vont bientôt descendre sous les - 30 degrés (!), ce qui pourrait passer pour un avantage décisif va au contraire se transformer en boulet, et finalement en piège mortel à mesure que l'ennemi, et aussi les offensives de la météo, se mettront en devoir de couper l'indispensable cordon ombilical qui relie les unités de première ligne aux dépôts de ravitaillement tous situés à des dizaines, et souvent des centaines de kilomètres, du Front.

Les Chinois, dont le propre ravitaillement doit nécessairement franchir le Yalu sous la menace constante des bombes d'avions, les Chinois ne sont naturellement pas à l'abri de ce genre de mésaventure.

Mais en 20 ans de guerre civile et de lutte contre l'Occupant japonais, l'armée populaire a appris à se contenter de peu, et à combattre avec presque rien,... c-à-d, en pratique, avec quelques mortiers en guise de toute artillerie, et seulement un fusil pour deux ou trois hommes !

Dit autrement, les forces occidentales - et singulièrement les forces américaines - ont tout d'un éléphant tributaire pour sa survie d'une logistique sans faille alors que les forces chinoises, elles, jouent le rôle de la souris - pour ne pas dire du rat - habitué à vivre et à se dissimuler sur le terrain...

... et à ne frapper que de nuit, au moment où l'éléphant est le plus vulnérable.

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