mercredi 2 novembre 2011

3162 - On ne croit jamais que ce qu'on a envie de croire

... mais si MacArthur a choisi de prendre tous les risques afin de poursuivre son rêve, c'est aussi parce que rien, dans l'immédiat, ne démontre hors de tout doute une véritable volonté chinoise d'entrer en guerre.

Car aussi incroyable cela puisse-t-il sembler, et apparemment contre toute logique militaire, ces Chinois qui viennent d'infliger deux cuisantes défaites aux forces de l'ONU, ont ensuite disparu aussi rapidement et mystérieusement qu'ils étaient apparus !

A Tokyo, chacun interprète naturellement cette stupéfiante disparition comme la preuve d'un retrait de l'autre côté du Yalu, ce qui, par voie de conséquence, autorise donc la poursuite des opérations jusqu'au fleuve!

On ne croit jamais que ce qu'on a envie de croire...

En réalité, les dits Chinois, après avoir testé leurs moyens et leurs tactiques, ont tout bonnement décidé de se retirer eux-mêmes vers le Nord, de s'y dissimuler à nouveau, puis d'attendre tranquillement que leurs adversaires les y rejoignent et tombent ainsi dans un nouveau traquenard, encore plus meurtrier que le précédent, et cette fois décisif

Un traquenard dans lequel MacArthur ne va pas tarder à se précipiter...

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