jeudi 6 octobre 2011

3135 - le syndrome chinois

... au moment où les forces américaines, mais aussi sud-coréennes et celles d'une dizaine d'autres nations, franchissaient le 38ème Parallèle, la seconde inconnue concernait évidemment la réaction de l'ennemi communiste.

Si l'InMin Gun, en pleine retraite et ayant perdu l'essentiel de ses moyens en six semaines de vains assauts devant Pusan, si l'InMin Gun paraissait définitivement hors-jeu, qu'en serait-il de ses alliés soviétiques et, surtout, chinois ?

Mao avait en effet prévenu qu'il ne laisserait pas les États-Unis menacer directement ses frontières, et tous les renseignements démontraient qu'il avait déjà positionné des centaines de milliers d'hommes de l'autre côté du Yalu, qui marque la frontière entre la Chine et la Corée du Nord.

Mais un an à peine après avoir réunifié le pays, un pays par ailleurs extrêmement pauvre, le Grand Timonier était-il vraiment prêt à se lancer dans une guerre contre la première puissance mondiale ?

Et surtout, de quoi était réellement capable cette armée chinoise pléthorique mais dramatiquement sous-équipée ? que valaient ces Chinois qui, durant la 2ème G.M., puis la guerre civile, s'étaient contentés d'actions de guérilla contre les forces japonaises puis celles de Chiang Kaï-Shek ?

En public, MacArthur - et il n'était pas le seul à penser cela - tenait l'Armée populaire de Libération en piètre estime.

Le problème, c'est qu'il avait dit exactement de l'InMin Gun, laquelle s'était finalement avérée bien plus coriace et mieux entraînée que prévu...

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