
Dans les unités hongroises, le moral n'était guère amélioré par la façon dont les officiers traitaient leurs hommes. Les châtiments, et notamment les sanctions sur le terrain pouvaient être arbitraires et même totalement anarchiques
(...) Les soldats roumains, eux, pouvaient être condamnés à la flagellation par leurs officiers. La répression au sein de l'armée roumaine s'intensifia encore après qu'elle eut perdu 98 000 hommes durant le siège d'Odessa, à la fin de l'été 1941. Peu de soldats roumains, en fait, avaient vu la nécessité de poursuivre l'avance à l'Est du Dniepr après que la Bessarabie eut été réoccupée.
Beaucoup de ces soldats d'Europe centrale trouvaient aussi le butin très décevant en Russie. "Les Hongrois comme les Allemands ont le pillage dans le sang, déclara naïvement l'un d'eux [après sa capture] à son interrogateur du NKVD" (1)
(1) Beevor, page 123
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